Transformation d’un rural en logement dans un tissu de vieux village.
L’archétype de la grange, composée d’un soubassement et de piles maçonnées à chaque angle, est conservé. Le remplissage de bois en partie intermédiaire laisse place à un nouveau système porteur de montants en bois, dans lesquels s’insèrent un lamage ou des ouvertures. A l’intérieur, la palette chromatique vient structurer l’espace. La mezzanine avec son filet permet une connexion visuelle intéressante pour un espace de jeu ou de relaxation au coeur de la chambre à coucher.

Transformation d’un appartement dans une maison villageoise de 1733.
L’appartement d’origine se voit augmenté d’une pièce grâce à l’installation d’un escalier hélicoidal dans le séjour, menant au rez inférieur. Au-dessus de ce dernier, un décaissement est proposé, afin d’optimiser la hauteur sous plafond du salon. Les calculs statiques de l’édifice nous ont conduit à ajouter des renforts métalliques à plusieurs endroits nécessaires; ceux-ci participent activement au visuel intérieur. 

Aménagement d’un studio pour un artiste de la scène musicale.
La réfection intérieure de ce sous-sol s’est réalisée en étroite communication avec les souhaits de l’artiste. Les considérations acoustiques ont été intégrés à la réflexion globale, parallèlement aux jeux de lumière, pour un rendu optimal. L’éclairage totalement contrôlé permet de mettre en valeur le protagoniste tout en renvoyant à l’ambiance tamisée et profonde du monde de la nuit.

Rénovation énergétique et adjonction de deux lucarnes d’une maison mitoyenne en zone périurbaine de la plaine du Rhône.
La stratégie de complément d’isolation cherche à se réduire à l’essentiel en ajoutant uniquement 6 cm sur tout le pourtour de l’édifice existant. Les tuiles de parement sont remplacées par un crépis. A l’intérieur, une nouvelle typologie est proposée, afin d’optimiser l’espace et la lumière. L’escalier d’origine est conservé, autour duquel vient se greffer un noyau de pièces d’eau. Le balcon est étendu au sud, afin de permettre une place de parc couverte et libérer l’étroite chaussée.

Réfection intérieure d’un appartement de 3,5 pièces.
Pour cette rénovation intérieure, la démarche vise à mettre en exergue l’ambiance propre aux logements des années 50 et à renforcer l’imaginaire qui s’y relie. Les interventions sont volontairement minimales. La cuisine est quant à elle remise à neuf, avec une expression proche de celle d’origine. 

Projet humanitaire d’école pour les jeunes filles dans la ville Pune, en Inde, soutenu par l’association Rayon of Aasha.
La recherche approfondie afin de comprendre les enjeux sociaux, climatiques et économiques de la ville a servi de base à ce projet. Plusieurs quartiers sont identifiés, avec leur lot d’avantages et de contraintes, selon leur connexion avec la ville. Actuellement, un bureau local est en cours de négociation sur place, pour acquérir une parcelle des plus adéquates pour la future école. Nous opterons au maximum pour des matériaux biosourcés, afin de créer un cercle vertueux. 

Le chalet du XIX^e siècle constitue un objet de patrimoine digne d’intérêt. L’intervention veut préserver l’extérieur du bâti tout en l’adaptant aux besoins contemporains d’une famille, ainsi qu’en le mettant aux normes structurelles et thermiques. Dès lors, seule la façade ouest, repliée sur elle-même, se voit modifiée afin d’assurer un minima de lumière dans le séjour. Un accent est porté au maintien de la fine rive de toiture et des baustrades. Les nombreux murs de soutènement correspondent avec la philosophie du client, maçon de métier, qui participe activement à cette transformation. 

Disposer de son bureau comme d’un espace de travail, tout en s’y sentant à l’aise pour se détendre lorsque l’occasion se présente, telle était notre volonté. L’espace invite le client à prendre le temps pour feuilleter un livre ou boire un café. Seul le bruit de l’imprimante vient de temps en temps nous rappeler que nous sommes dans un lieu de travail. L’agencement répond néanmoins à nos besoins spécifiques en termes d’affichage de plan, de surface d’esquisse ou encore d’espace de discussion. 

Les défis du pavillon sont clairs : celui-ci doit pouvoir abriter 50 personnes et ne pas disposer de poteau qui entraverait la vue sur leur représentation, tout en étant monté en maximum 45 minutes par 2 personnes. Nous optons donc pour une toiture tendue directement liée au pont de leur camion. La couverture en voile de bateau récupérée reste ample, permettant de produire un motif de vague plus poétique. En cas de pluie, la toile peut être tendue jusqu'au camion, comblant le vide dédié à optimiser la lumière sur le devant de la scène et éviter ainsi les accumulations d'eau.

Le projet s'inscrit dans la morphologie des constructions de Chenarlier. L'importante présence du bois, structurel et en façade, ancre la villa dans le contexte.
La toiture à deux pans en sifflet rend la composition plus fine et fait écho avec la symétrie en façade et son entité centrale qui se démarque. La partie en crépis vient souligner la partie bois, comme un ruban qui se déroule depuis les angles pour ensuite épouser le balcon du rez. La rampe permet un accès confortable, notamment pour les nombreux vélos du propriétaire, menant à deux entrées abritées et différenciées.